Peindre un corps avec son corps
Hormuz Kéy
« Le personnage peint son corps vivant comme objet, comme s’il était une évolution visuelle dans un espace, dans un volume – dans un volume “l’espace”, et plus encore dans “l’espacement”. J’utilise ici le terme “espace” dans le sens d’un volume quelconque : un carré, un rectangle, un rond ou un ovale, une ville, un bazar, un temple ou une maison… Et le mot “espacement” dans le sens d’un lieu occupé par des objets – des objets qui ont de l’espace entre eux et peuvent à leur tour avoir de l’espace à l’intérieur d’eux-mêmes. »
Paru dans La Revue Documentaires n°24 – D’un corps à l’autre