Jean-Patrick Lebel
Être documentariste en banlieue, ce n’est pas seulement faire des films sur la ville, c’est aussi faire des films en étant inséré dans une population et une communauté sociale. Là est, me semble-t-il, l’originalité du travail mené depuis presque quinze ans maintenant. Tapi sous le béton de la dalle Hector-Berlioz à Bobigny, à l’enseigne de Périphérie et de Périfilms, je suis immergé dans le quotidien de l’urbanité banlieusarde. Entre médecin de ville et écrivain public, avec le côté praticien de la chose, le cinéaste en ville tente de répondre à une multitude de fonctions possibles du cinéma.
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Publiée dans La Revue Documentaires n°34 – Terrains (page 65, Novembre 2024)
