Stephane Diss

Le cinéma du réel est-il un refus de la réalité cinématographique ?

Stephane Diss

J’ai une mauvaise mentalité mais je me soigne. La preuve: j’ai plaqué les genres vénaux dans lesquels j’ai prospéré parce que personne ne pensait qu’ils avaient besoin du suffixe « cinéma ». Bref, j’arrête la pub-indus, sacrifice dont seul mon banquier saurait apprécier le courage à sa juste valeur – et je me dis comme ça « faisons du cinéma ! » Et toc : j’incube mon premier projet documentaire que je tourne aussi sec dans les deux ans et six mois.

Paru dans Documentaires n°3