M…H, le chaudron des sorcières

Agnès Perrais, Sébastien Ronceray

Par son titre qui cherche à interdire l’identification de son sujet par le spectateur, la performance de Gaëlle Rouard M…H se présente d’emblée comme un mystère. Un mystère au sens d’une énigme qui se creuse, se fouille, se dissipe petit à petit par fragments, par lambeaux, toujours partiellement, et dont les indices ressemblent à des vestiges indéchiffrés. Un mystère aussi au sens d’une cérémonie secrète, constituée de substances brouillées et cachées, où se trame le chaos visuel et sonore du monde, comme dans le chaudron des sorcières de Macbeth. Enfin, M…H est aussi un mystère quant à sa présentation sous forme de performance, lors de laquelle, sous nos yeux, la cinéaste agit concrètement sur les images projetées.

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Publiée dans La Revue Documentaires n°31 – Films, textes, textures (page 173, Juillet 2021)
Disponible sur Cairn.info (https://doi.org/10.3917/docu.031.0173, accès payant )