Martín Molina Gola

Fils d’errance

Martín Molina Gola

Écrire à propos de Raymonde Carasco et de Fernand Deligny est une affaire difficile tant leurs œuvres respectives se trouvent à la croisée d’activités poétiques et politiques, de disciplines et d’indisciplines différentes, ainsi qu’au carrefour de pôles géographiques, d’affinité et de vie. On pourrait commencer en affirmant que tous les deux furent à la fois de grands écrivains et de grands cinéastes, pour qui l’écrire et le filmer étaient des activités inséparables comme les deux faces d’une même pièce.

Paru dans La Revue Documentaires n°31 – Films, textes, textures