Entretien avec Pierre-Yves Vandeweerd
Gabriel Matteï
S’il existe au fondement de la politique un partage du sensible, comme dit Jacques Rancière, une esthétique qui préside à la visibilité des êtres et à leur avoir-part au commun, le cinéma documentaire de Pierre-Yves Vandeweerd se situe résolument du côté des disparus et des oubliés de ce monde. Pour la plupart tournés en pellicule Super 8 et 16 mm, et exploitant les possibilités infinies d’un son asynchrone, ses films sont en quête de lueurs évanescentes, d’ombres et de frémissements, ceux qui traversent les territoires perdus de l’humanité. Ils offrent à leurs populations opprimées et rendues invisibles par l’histoire une esthétique qui leur confère une force poétique et politique de survivance.
La contribution complète n’est pas disponible.Achetez la revue papier ou rendez-vous sur Cairn.info.
Publiée dans La Revue Documentaires n°32 – Un monde sonore (page 47, Octobre 2022)
Disponible sur Cairn.info (https://doi.org/10.3917/docu.032.0047, accès payant )